Lorsque nous avons sélectionné les colonies à analyser, notre choix ne s'est pas principalement tourné sur des critères de production de miel, ou sur le potentiel de rentabilité d'une colonie.
Notre priorité est de conserver des colonies robustes et autonomes, bonnes gestionnaires de leurs réserves et du développement de leurs couvains avec une faible consommation hivernale.Cela ne veut pas dire que nous ne travaillons pas avec des souches ayant un fort potentiel de production de miel, mais nous essayons que ce ne soit jamais au détriment des critères cités ci-dessus.
Notre ambition est de transmettre notre abeille endémique, l'abeille noire (apis mellifera melliffera) et son patrimoine génétique aux générations futures.
J'ajoute que nous restons très attentifs à la conservation de la diversité génétique de cette race.
Lorsque l'on parle de transmission d'un patrimoine génétique, cela implique la réalisation d'analyses.
Nous avons donc sélectionné des colonies d’intérêt, issues de lignées que nous avons depuis plus de 10 ans, des colonies locales pour confirmer les analyses morphométriques, ou issues des conservatoires de la FEDCAN proches de la Loire-Atlantique, et enfin des colonies qui peuvent intéresser des professionnels pour leurs très bonnes capacités mellifères.
Vidéo sur le conservatoire de l'abeille noire de L'orne.
C'est donc à l'occasion de notre assemblée générale du 7 mars 2020 que nous avons présenté les résultats des analyses génétiques réalisées à la fin de l'année 2019.
Ces colonies appartiennent principalement à des adhérents de l'association Abeille Noire Atlantique.
Assemblée générale Abeille Noire Atlantique du 7 Mars 2020. |