"On ne commande à la nature qu'en lui obéissant" Francis Bacon
Dans notre façon de concevoir l’apiculture, nous nous considérons plus comme des « Bergers des abeilles » que comme des apiculteurs. Nous guidons les abeilles en respectant leur cycle de vie, sans les contraindre ni les forcer à faire du miel à tout prix.
Dans cette optique, nous avons fait le choix de l’abeille noire, la seule originaire de nos campagnes.
Dans notre façon de concevoir l’apiculture, nous nous considérons plus comme des « Bergers des abeilles » que comme des apiculteurs. Nous guidons les abeilles en respectant leur cycle de vie, sans les contraindre ni les forcer à faire du miel à tout prix.
Dans cette optique, nous avons fait le choix de l’abeille noire, la seule originaire de nos campagnes.
Nous avons aussi fait le choix de la sélectionner pour pouvoir la manipuler avec le plus grand plaisir. Douceur, tenue au cadre, abeilles économes et adaptées à leur environnement sont les critères principaux.
Nous participons ainsi au retour et au maintien de cette espèce endémique.
Nos ruches sont des « Dadant 12 cadres », comme avaient nos grands-pères, ce qui permet aux colonies d’avoir beaucoup de réserves pour passer l’hiver et de se développer en colonies puissantes en pleine saison.
Nous faisons construire nos abeilles, jusqu’à l’équivalent de 12 cadres de corps par an (plus de 1 kilo de cire) et sans cire gaufrée, tout juste une bande amorce pour les guider, au choix pour le cadre, fil ou jambage.
cadre à jambage en cours de construction |
Nous ne les nourrissons (avec du sirop) que lorsque c'est impératif pour la survie de la colonie : manque de réserves ou mauvais temps qui dure.
Nous n’utilisons qu’un seul traitement chimique, une fois par an en automne. Traitement indispensable pour lutter contre le « varroa destructor », un acarien parasite qui affaiblit les colonies.
Pour renouveler nos colonies (ruches) qui seraient mortes pendant l’hiver, les reines trop âgées et les colonies mortes pour d’autres raisons (intoxication, mort de la reine, essaimage, etc…) nous laissons faire un maximum la nature, tout en la maîtrisant, en pratiquant l’essaimage artificiel.
Nous « orphelinons » des abeilles sur des cadres mais sans la reine. Elles élèvent naturellement une autre reine.
Au bout de 30 jours, nous avons une nouvelle petite colonie qui sera prête pour la saison suivante.
Pour résumer, nous utilisons les mêmes techniques que nos aînées, basées sur la connaissance et le respect du cycle naturel des abeilles.
Nous utilisons aussi tous les outils modernes (informatique et études scientifiques) pour assurer un suivi précis de nos colonies.
La saison est courte d’avril à septembre, et ne nous laisse que l’envie de commencer la prochaine et retrouver nos petites protégées, pour vivre au plus près de la nature, dans ce rythme fou qu’imposent les printemps de nos campagnes.
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